D'où vient le paludisme ?
Les insectes sont indispensables à l’équilibre des écosystèmes. Cependant, il vaut mieux se prémunir de certains d’entre eux, leurs piqûres peuvent être redoutables.
Le paludisme est une maladie infectieuse. Elle est transmise à l’homme par la piqûre d’un moustique de type « anophèle femelle » infecté par le parasite appelé Plasmodium.
Symptômes et traitements
Le moustique injecte des cellules infectantes, elles rejoignent la circulation sanguine pour ensuite atteindre le foie. C’est dans cet organe que l’agent infectieux va se reproduire pendant une dizaine de jours. C’est à ce moment que les premiers symptômes apparaissent chez l’être humain, des maux de tête, de la fièvre accompagnée de douleurs diffuses et de troubles digestifs.
Si la maladie est diagnostiquée assez tôt dans les 24h après l’apparition des premiers symptômes, elle se guérit très bien. Le traitement dure généralement entre 3 et 7 jours et repose sur la prise d’antiparasitaires.
Remèdes naturelles
Nous savons que les médicaments dans certains pays défavorisés coûtent cher. De ce fait, de nombreux habitants se tournent vers la phytothérapie.
L’artemisia annua, connue depuis des siècles dans la médecine chinoise, est la plante dont est extraite l’artemisinine, utilisée pour combattre le paludisme.
L’artemisia annua pourrait offrir une belle alternative naturelle et non coûteuse pour lutter contre cette maladie. Notons que dans le monde scientifique, l’artemisia annua fait beaucoup parler d’elle, est très controversée.
Dans le monde
Le paludisme touche des millions de personnes dans le monde (OMS, 2019). La majorité des cas et des décès surviennent en Afrique subsaharienne. Ce sont les enfants de moins de 5 ans les plus touchés par la maladie.
Il vaut mieux prévenir que guérir
Le rôle de prévention est primordial dans les zones à risques :
- Utiliser des moustiquaires imprégnées d’insecticide surtout la nuit car les moustiques piquent l’homme généralement entre 23h et 5h.
- Pulvériser des insecticides dans les habitations
- Combattre l’insalubrité des eaux, les moustiques de type « anophèle » pondent leurs œufs dans les eaux stagnantes
- Pour les voyageurs, prendre des médicaments anti-paludismes avant, pendant et après le séjour dans les pays à risque. Le Malarone® est à privilégier face au Lariam®. Ce dernier comporte de nombreux effets secondaires.
Depuis octobre 2021, il existe un nouveau vaccin « RTS, S » destiné aux enfants vivant dans les régions où la transmission est modérée à forte.
Selon le rapport de l’OMS, le nombre de décès dus au paludisme a été estimé à 627 000 en 2020. Nous pouvons contribuer à la prévention de cette maladie, qui tue encore et toujours des milliers d’individus en offrant des moustiquaires imprégnées d’insecticides pour la somme de 5€
